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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 13:18


 

Avec ce qui vient de se passer en Egypte je me sens obligé de relayer ici la figure emblématique et l’espoir des Frères musulmans du monde entier tel que cela a été traité dans Wikipédia.

 

 

Biographie

 

Fils d'un paysan, Morsi grandit dans le gouvernorat d'Ach-Charqiya, dans le delta du Nil[1]. Pendant ses études en génie civil à l'université du Caire, il adhère aux Frères musulmans. De 1978 à 1995, il finit ses études aux États-Unis.

 

Carrière politique

 

Il occupe, parallèlement à ses activités professionnelles au département de génie de l'université de Zagazig, des rôles de plus en plus importants dans la confrérie, devenant une personnalité influente du mouvement[1] : responsable des relations avec le Soudan, directeur de la section des Affaires étrangères, puis membre du Conseil de guidance, la plus haute autorité du mouvement[2]. Morsi devient le directeur de la campagne des élections législatives égyptiennes de 2010 après le bon score des élections législatives égyptiennes de 2005 sur lequel il espère capitaliser. Mais ces élections sont confisquées par le pouvoir de Moubarak qui espère faire élire son fils Gamal à sa succession. Morsi dénonce les arrestations de Frères musulmans (1 500 selon lui) et la fraude aux élections[2].

 

Élection présidentielle de 2012

 

Au moment de la révolution de 2011, il devient un des interlocuteurs d'Omar Souleiman qui considère désormais les Frères musulmans comme une force politique prépondérante.

 

Le 30 avril 2011 est créé le parti de la Liberté et de la Justice et Mohamed Morsi en prend la tête. Il adresse quelques signes rassurants aux adversaires traditionnels des Frères musulmans, que ce soient les libéraux auxquels il promet de collaborer pour la rédaction de la constitution, les Américains dont il rencontre les représentants, ou les Coptes dont il prend un représentant comme vice-président du parti, bien qu'il soutienne la charia comme base de la future constitution. Sûr de la confiance du peuple envers son parti, il soutient le scénario de l'élection d'une assemblée constituante rapidement. De fait, les élections législatives égyptiennes de 2011 sont un succès, avec 38 % des votes et 49 % des sièges pour le PLJ.

 

En mars 2012, le PLJ choisit de présenter la candidature du charismatique Khairat al-Chater à l'élection présidentielle égyptienne de 2012. Cependant, ce dernier a été condamné à plusieurs peines de prison sous Moubarak et sa candidature est invalidée le 14 avril. Pour ne pas se retrouver sans candidat, le PLJ présente aussi la candidature de Morsi[3], qui se décrit comme candidat d'un parti plus que dirigeant par vocation. Il est considéré comme un candidat sérieux face à Amr Moussa et Ahmed Chafik mais doit unifier le vote islamiste face à deux autres candidats : Abdel Moneim Aboul Fotouh (soutenu par l'autre force islamiste, les salafistes du parti Nour) et Mohamed Selim el-Aoua.

 

Le 24 juin 2012, le président de la commission électorale proclame Morsi élu au poste de président de la République. Il obtient 51,73 % des voix face à son adversaire Ahmed Chafik.

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 12:44

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 17:22

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 15:37

Un soleil de début de saison des pluies darde ses rayons sur le Petit Prince et compagnie à l’arrière de la voiture qui les transporte au tribunal. Le Nigérian sévèrement menotté, le falsificateur de faux cd, l’institutrice désemparée et à l’avant de la voiture le jeune qui venait de se réveiller après avoir cogné les grilles de la cellule à plusieurs reprises, accompagnaient le Petit Prince sous la haute surveillance du policier.

Arrivé au tribunal le Petit Prince eut l’honneur de se retrouver dans une cellule individuelle dû à son rang de prédicateur musulman. Le saint coran qu’il avait avec lui en attestait la certitude. Dès qu’il entra dans la cellule son premier réflexe était de prier. Prières et lectures du saint coran se succédèrent jusqu’à l’arrivée du Procureur qui lui signifia l’objet de sa venue au tribunal. Le Petit Prince reconnut les faits.

Quelques instants plus tard il se retrouva dans l’enceinte de la Maison d’arrêt et de correctionnelle de Rebeuss pour une détention préventive. Vite il devint l’ami des gardes pénitenciers : un temps est toujours nécessaire pour s’apprivoiser, se connaître et se comprendre. Il fut orienté vers la chambre une, celle des pieux. Toujours son premier réflexe fut de prier celle d’el asr. Sa première connaissance fut l’imam. Celui-ci ayant compris toute sa détresse le calma et lui fit comprendre qu’il était là pour une toute petite affaire comparativement aux autres.

Petit à petit les visages se délièrent, des sourires, une façon d’accepter le destin qui les a tous mené dans ce bourbier : une pièce d’à peu près quarante mètres carrés et abritant quatre-vingts prévenus. La joie du Petit Prince atteignit son comble lorsqu’il se rendit compte que la quasi-totalité des détenus priaient, c’était celle du maghrib. La cellule était transformée en mosquée. Il comprit que tout le monde pouvait se retrouver là un jour où l’autre.

Cette atmosphère lui permit de s’adresser à qui voulait l’entendre pour expliquer  l’objet de sa détention provisoire. Il était le Président d’un G.I.E qu’il avait créé avec quelques « frères » dont ils se disaient partager les mêmes convictions religieuses. Au bout de deux années ils mirent sur pied un établissement d’enseignement privé islamique. Le Petit Prince qui assurait la comptabilité de l’association dépensait à tord et à travers les fonds. A la fin il se retrouva avec un trou d’un million quatre cents mille francs. Parmi les « frères », d’aucuns ne voyaient que l’argent. Ils refusèrent des moratoires de cent cinquante mille francs que le Petit Prince avait proposés et déposèrent une plainte à la police.

Au début l’enquêteur de la police semblait être acquis à la cause du Petit Prince. Cependant là où il y a eu une anicroche est lorsqu’il voulait que le Petit Prince aille négocier avec les « durs » du groupe. Différence de convictions religieuses faisait en sorte qu’ils ne pouvaient pas s’entendre.

Vendredi le jour du procès semblait soutenir le Petit Prince : un temps clément et des surprises quant à la qualité des avocats chargés de prendre sa défense : merci pour le maître et le grand pêcheur de l’humanité. L’apprivoisement et toute la cour fut séduite, le Procureur ne trouva rien à dire qu’un seul mot :  « la loi ». Le Juge lui tendait la perche en lui posant des questions, les deux assesseurs le dévoraient des yeux, le greffier de même. A la fin du jugement l’avocat lui signifia qu’il allait passer la nuit chez lui.

Retournant à la chambre une à Rebeuss, il éprouva de la joie d’être enfin libre après deux jours de détention, de la tristesse et l’amertume de se séparer de ses compagnons de cellule. D’honnêtes gens étaient parmi eux : celui qui après avoir dignement gagné sa vie, construit une maison jusqu’au niveau de la toiture et le Procureur lui signifia d’arrêter sous prétexte que le terrain appartenait à une autre personne. Son refus d’obtempérer le mit en prison. L’imam, le jeune fumeur de chanvre indien qui écopa d’un mois de prison ferme, le grand récidiviste, le tidiane à la voix d’or, les deux juristes, l’homme à la dent d’or, que d’honnêtes gens.

La porte de la prison se referma derrière lui et le Petit Prince commença une nouvelle vie…

 

 

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 20:35

Combattre cette façon barbare et sinistre de comprendre la religion demeure le credo de tout jihadiste de la paix pour la véritable restauration de l'islam sur la terre.
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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 17:28

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 14:03

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 23:55

 


 

 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 17:13
Cheikh Béthio Madior Thioune est en prison. Dommage que cela soit ainsi…
Rappelons les faits tels la presse nous les a relatés.
Un groupe de Thiantacounes (talibés ou disciples de Cheikh Béthio Madior Thioune) dirigé par feu Bara Sow (Que Dieu ait pitié de son âme) ont voulu rendre visite à leur Cheikh à Madinatous salaam ou Keur Samba Laobé de son vrai nom. Lorsqu’ils sont arrivés, des talibés leur ont fait comprendre que le Cheikh ne voulait pas les recevoir. Il s’en est suivi une altercation et Bara Sow perdit la vie avec son ami Babacar Diagne. Je ne suis pas spécialiste du droit, ce qui fait que mon devoir est d’attendre les résultats de l’enquête en cours car ayant confiance en la justice de mon pays. Cependant là où ma sensibilité de musulman ordinaire sénégalais se sent dérangée, est que je n’arrive pas à comprendre comment un Cheikh qui a reçu ce grade de Serigne Touba Cheikh Saliou Mbacké (Que Dieu soit satisfait de lui) peut se retrouver dans un univers carcéral  au Sénégal ? Nul ne doit être au-dessus de la loi dans un pays démocratique me répond-t-on, même si d’aucuns bénéficient d’une immunité. Sans être dans un état théocratique, je pense que certains citoyens « extraordinaires » comme les marabouts devaient en bénéficier. C’est vrai que le Cheikh Tiantacoune dérange. Il dérange aussi bien certains marabouts, de sa confrérie d’abord, et pas mal de leaders politiques et d’opinions.
Quelle faute Bara aurait-il commise pour mériter un tel sort ?
D’après toujours les informations que nous avons reçues à travers la presse, il traiterait de Dieu le Cheikh, ce qui lui aurait valu un internement à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Cet état de fait, il faut le dire est le but recherché par tout soufi. Hallaj en a fait les frais, sauf que cette fois-ci le Cheikh ne s’en est pas réclamé d’après ses disciples. Et c’est là où cela devient intéressant car il n’y a rien de plus irritant, de plus agaçant si on se voit coller le titre de Dieu alors qu’on ne l’a guère réclamé. Ali Ibn Abi Taalib (Que Dieu soit satisfait de lui), le quatrième calife de l’islam, a fait tuer des énergumènes qui le traiter de Dieu, et pire encore par le feu, et ceci n’empêchant pas aux suppliciés de l’enfer terrestre de lui dire :  « Il n’y a que Dieu qui tue par le feu donc tu es Dieu ».
Il est jugé par certains de mes frères comme quelqu’un qui ne se conforme pas aux règles strictes de l’islam : il ne prie pas, célèbre des mariages par la formule des « sept Serigne Saliou Mbacké » et a sept femmes alors que l’islam n’en autorise que quatre. Je suis tout à fait d’accord mais des thiantacountes m’ont affirmé que leur Cheikh priait, et que Serigne Touba Serigne Saliou Mbacké étant au courant de la manière dont le Cheikh célébrait les mariages lui aurait dit qu’un seul suffisait au lieu de sept. Pour les femmes je suis personnellement dérangé, toujours est-il qu’il n’est pas le seul marabout au Sénégal à agir de la sorte.
Je suis pour la libération du Cheikh et la condamnation de ceux qui ont tué. Je suis pour la libération du Cheikh, non pas parce que je cautionne son idéologie ou sa démarche mais parce que mon instinct me pousse à croire que derrière cette histoire se profile le procès des marabouts au Sénégal. Et que parmi ceux-là seront épargnés tous ce qui feront « serment d’allégeance » au nouveau venu. Le Cheikh, acceptera-t-il un deal à l’orée des législatives qui se profilent et que « Sa Majesté » tombeur de la dynastie des Wade a besoin d’une assemblée acquise à sa cause ? Wait and see.
L’islam est une réalité au Sénégal mais le système maraboutique la vraie réalité.  
 
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 15:39

Parmi les plus grands péchés de l’islam, la voyance. Le moyen le plus sûr pour emprunter le chemin du paganisme et de la mécréance est de s’adonner à la voyance ou tout au moins d’y croire.

Après le combat de lutte qui a opposé hier l’invincible Yahya Diop dit Yékini à Omar Sakho dit Balla Gaye 2, un fait troublant défraie la chronique au Sénégal et c’est la prédiction de la soi-disante  voyante Selbé Ndom, qui avait prévu la victoire de Balla Gaye 2 terrassant Yékini sur son côté droit. Les faits ne l’ont guère démenti, plongeant du coup les plus sceptiques sur ces pratiques mystiques et ancestrales que sont les voyances par les cauris dans un doute incommensurable. En islam il est formellement interdit d’assister à de telles pratiques, risquant du coup de se voir rejeter ses prières pour quarante jours et le fait d’y croire vous exclut de la religion, faisant de vous, du coup, un païen destiné à la géhenne promise aux mécréants.

Les pratiques de divination et leurs corollaires que sont les amulettes, le bain de liquide mystique appelé « saafara » qui est un mélange de versets coraniques écrits sur du papier, insérés dans des figures géométriques rappelant la cabale juive et enfin mélangé à des saletés de tout genre, demeurent l’apanage des Sénégalais qui pour la plus part confondent cela à l’islam. En somme, analphabètes pour la plupart et ayant aucune instruction religieuse pour d’autres car leur contact avec la religion musulmane ne se limitant qu’à l’apprentissage à bas âge d’une infime partie du saint coran, et pire encore sans pour autant lire les lettres, les Sénégalais demeurent une  proie facile de ses vendeurs d’illusions. Le diable, fidèle partisan de ces pratiques, aime à aider ceux qui s’y adonnent. C’est ce qui donne d’ailleurs ses semblants de succès de cette fameuse qui n’en est pas à ses débuts car ayant prédit beaucoup de victoires et même celle de… Macky Sall notre cher président de la république.

L’islam demeure une réalité au Sénégal, mais les pratiques occultes et mystiques, la vraie réalité.    

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