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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 22:56

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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 00:34

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 19:41

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 17:12

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 11:53

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 19:20

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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 13:59

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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 19:18

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 16:20

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 16:33

La probité morale et intellectuelle du Professeur Iba Der Thiam n’est plus à démontrer. L’histoire est une science sociale, elle n’est pas expérimentale. L’historien est confronté à deux dilemmes : premièrement raconter des faits passés, donc absent des lieux spatio-temporels, et se fixer comme objet de les restituer tels quels, je ne trouve pas une mission plus difficile et plus sujette à des erreurs. Secundo, l’historien est un homme, sujet qui traite d’un objet, avec ses propres croyances, convictions et appartenances. Peut-il par exemple relater des faits où ses grands-parents ont été traitres ? Difficile, surtout quand il s’agit de raconter sa propre histoire, celle de son peuple ou de son pays.
Pour la première fois des Sénégalais racontent l’histoire de leur pays d’une manière officielle, organisée et écrite à d’autres Sénégalais. De deux choses l’une : revenir à la tradition orale (écrite à la manière d’un Djibril Tamsir Niane avec Soundjata ou l’épopée mandingue) de nos griots où l’objet serait de se focaliser sur les épopées et hauts faits d’armes de nos vaillants ancêtres, ou prendre le risque de perpétuer la méthode coloniale, avec des instruments dits scientifiques (n’oublions pas qu’ils ont tous été formés à l’école du Blanc où on y apprend « à vaincre sans avoir raison ») au risque d’offenser ou d’offusquer ceux qui hier ont résisté pacifiquement ou militairement.
Néanmoins, comme dans tous les pays du monde, la conscience nationale, la bravoure et l’héroïsme ne peuvent se cultiver au sein du peuple qu’en leur racontant ce qu’il y a plus honorable et en se taisant sur certains détails douteux. L’islam confrérique au Sénégal est une réalité. L’aborder est un terrain glissant capable de réveiller des sensibilités et des susceptibilités. Tout ce qui s’y raconterait devrait émaner de sources familiales de ces dites confréries tout en éliminant les divergences et conserver les convergences au niveau des faits.
Un acte d’un religieux, quel qu’il soit peut être sujet à des interprétations : pour la petite anecdote, « deux talibés avaient vu leur marabout faire la queue à l’entrée d’un night-club, l’un d’eux s’exclama « vraiment mon marabout est un hypocrite, avec tout ce qu’il nous dit sur l’islam chaque jour et il entre dans un night-club… », l’autre rétorqua « vraiment mon marabout est un vrai prédicateur, il prend même le risque d’entrer dans un night-club, là où il y a beaucoup plus d’égarés qui ont réellement besoin d’être guidés pour y apporter la parole du Seigneur ».
Seul Dieu connait la vérité des faits et des intentions !     

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